Entre deux longueurs dans le lagon et la gestion des emails de tes clients, il te reste UNE question brûlante pour ton site Internet : “.nc ou .com ?” Spoiler : le choix n’est pas qu’une histoire de chauvinisme ou de mondialisation. Google, tes futurs visiteurs et même tes concurrents ont leur mot à dire. Installe-toi, sers-toi un bon café et voyons ça sans filtre.
Petit rappel : c’est quoi une extension ?
L’extension (TLD) est la petite queue de comète après ton nom de domaine : .nc pour La Calédonie, .com pour un internet sans frontières. Elle donne – entre autres – un signal de géolocalisation à Google et un ressenti de crédibilité à tes visiteurs.
.nc : le parfum du Caillou dans l’URL
+ Géo-boost local : Google accorde un coup de pouce aux ccTLD dans leur pays ; un .nc a donc un bonus naturel pour les recherches faites depuis Nouméa, Koné ou Lifou.
+ Gage de proximité : tes prospects voient d’un coup d’œil que tu es implanté ici, que tu factures en XPF, et que tu connais le marché local.
– Moins “mainstream” hors territoire : un .nc peut sembler exotique (ou inconnu) pour un Australien ou un Métropolitain. Les backlinks internationaux sont plus rares, et les gros outils SEO reconnaissent parfois moins bien l’extension.
– Processus & coût : présence locale obligatoire, vérifications de l’OPT-NC, et ~2 940 F CFP TTC pour 2 ans – c’est raisonnable, mais plus cher qu’un .com. Restriction : siège ou résidence en Nouvelle-Calédonie impérative.
.com : la star planétaire
+ Reconnaissance mondiale & confiance : dans une étude sur 1 500 utilisateurs, le .com est l’extension la plus mémorisée et la plus jugée “fiable”.
+ Indexation éclaire : Google et les crawlers rencontrent des .com à la pelle ; l’indexation initiale est souvent plus rapide, tout comme la récupération de nouveaux backlinks.
– Concurrence féroce : les noms courts et catchy sont souvent déjà pris… ou coûtent deux reins.
– Pas de coup de pouce géo : pour apparaître en tête sur “plomberie Nouméa”, il faudra travailler les signaux locaux (Avis Google, schema.org, etc.).
Impact SEO : la réalité, pas la légende
Google “matchera” plus facilement sur un .com que sur un .nc… tout simplement parce qu’il existe bien plus de liens et d’historiques autour des .com. Ses crawlers passent plus souvent, engrangent plus de données, et les utilisateurs cliquent davantage sur la variante .com quand ils se trompent d’URL.
… mais le .nc compense par son ciblage local : dans les SERP calédoniennes, un ccTLD bénéficie d’un bonus géographique reconnu publiquement par Google ; un .nc bien optimisé peut doubler un .com sur les requêtes “bourail traiteur” ou “graphiste nouméa”.
Moralité : si tu choisis le .nc, il faudra animer ton site : publier des articles frais, obtenir des backlinks (médias locaux, annuaires pro), mettre à jour régulièrement tes pages et ton sitemap pour rappeler à Google de revenir gratter la surface. Sans ce carburant, le bonus géolocalisation s’essouffle vite.
Quelle stratégie adopter ?
-
Ton marché est 90 % calédonien ? → .nc, mais alimente un blog, publie des actus et chouchoute tes pages “Services” pour rester dans le radar de Google.
-
Tu vises l’export ? → .com (et idéalement .nc en redirection pour protéger ta marque).
-
Mi-figue, mi-papaye ? → Achète les deux, fais pointer le secondaire vers ton domaine principal. Investissement minime, tranquillité maximale.
Choisir .nc ou .com n’est pas un simple duel d’extensions. Le .com profite d’un écosystème ultra-dense – indexation rapide, confiance mondiale. Le .nc clame haut et fort ta calédonitude et profite d’un coup de pouce SEO local, à condition de nourrir ton site en contenus frais et de bâtir des liens solides.

Prêt·e à sécuriser le nom de domaine parfait ? Parlons-en et créons ensemble une stratégie web qui propulse votre marque aux sommets du Caillou !
0 commentaires